Invasion de coccinelles
Dimanche dernier, les coccinelles ont envahi le jardin de la maison bretonne. J'en comptais plus de 20 au mètre carré ! le terrain faisant plus de 1000m², faites le compte... C'était amusant, ça voletait en tout sens, ça se posait partout...
EDIT 07/07 à 23h14 - Quelques infos instructives sur cette invasion (mon côté curieux/scientifique qui ressort!) :
http://www.marcelgreen.com
Le littoral de Loire-Atlantique est envahi depuis une semaine par des nuées de coccinelles. Une conséquence insolite de la sécheresse qui sévit cette année en France.
Le phénomène est impressionnant mais sans conséquences graves, si ce n'est qu'il présente quelques désagréments, comme par exemple celui d'avaler des bêtes à bon Dieu, d'en écraser ou de devoir se résoudre à les expédier dans le sac de l'aspirateur. Dans le pire des cas, on risque d’attraper le mauvais oeil ou de se voir refuser sa place au paradis.
Les invasions de coccinelles sont récurrentes et connues des experts ; elles n'ont rien d'extraordinaire, bien que celle-ci soit la plus importante de l'Ouest depuis 1976, une année de sécheresse mémorable. C'est en effet un phénomène naturel lié à la période des moissons, qui entraîne des déplacements de colonies de coccinelles. La clémence de cet hiver et la chaleur de cet été ont favorisé leur survie et leur prolifération, ce qui explique qu'elles soient supérieures en nombre par rapport aux années précédentes.
http://www.sudouest.fr/
« C'est ce qu'on appelle des migrations de famine', explique Christian Grimpret, maire de Sainte-Soulle et ancien ingénieur au Service régional de protection des végétaux.
Les coccinelles sont chassées des champs de blé au moment de la moisson. Comme elles ont un vol porteur, elles vont là où le vent les mène. C'est-à-dire vers le littoral quand ça souffle de l'est comme c'est le cas depuis plusieurs jours. Et comme la mer est ressentie comme une menace, elles se posent sur les plages. Il suffit que les vents dominants repassent à l'ouest pour que le phénomène s'estompe. » Comme en 2005, les fortes chaleurs du printemps n'y sont pas pour rien. Elles ont favorisé le développement des pucerons et donc de leurs prédateurs naturels que sont les coccinelles.